Acidités corrosives, chloroforme éthéré, aridité sensitive, dérision sous-entendue, ratures intelligibles, froissements érotiques, égotisme centralisé, rébellions désabusées, pudeur effeuillée, trompe-la-mort d'inspirations, rêves pragmatiques, promesses d'actes manqués, silences tenus en laisse, amours de soie qui s'aime, carnaval endiablé, batucadas enfouies, transhumance immobile,... nécessité d'une autre respiration, d'un autre éclairage.
Dernières lignes du voyage, dernière station épistolaire, derniers mots postés en évidence, passage d'un gué au-delà des ponts, dernier soupir d'une terre prolixe en migration, dernier brin de révoltes dans l'indifférence, dernier grain de folie lancé dans un courant qui me donne la sensation étouffante de manquer d'air...
Listen to the burning silence where the ashes of deaf words are floating. Beware of opened minds...
This is my last shot here.
Note : la censure existe. Je viens de la rencontrer... Je n'ai pas voulu coucher avec.
9 commentaires:
Ce texte comme un testament pressé ...Non,personne ne peut étouffer complètement la révolte, sinon nous deviendrions tous des zombies avant l'heure.
Ne t'en va pas, je viens juste de te rencontrer !
@ Saravati...
la censure existe et, pour ce qui me concerne, contrairement à d'autres, plus le temps passe et plus les écorchures font surface.
Je ne serai jamais neutre, transparent, indifférent... Je revendique plus mes défauts que mes qualités.
J'ai bien peur que la "rencontre" ne soit éphémère.
Et, si elle ne l’est pas, c’est qu’ailleurs il n’y a pas de censure…
DSK est fou mais aimer les femmes, est-ce une folie, tant que ça reste consenti ?... Et qu’aucune preuve du contraire n’est établie ?!...
Le racisme existe toujours aux Etats-Unis. Dois-je taire ça ?...
La pauvreté a doublé voire triplé en France depuis 2007… Dois-je faire semblant de ne pas voir ?...
Le pourvoir nous prend pour des cons comme jamais aucun pouvoir (en France) ne l’a fait. Dois-je leur dire que je ne suis pas con mais que j’aime ça ?... Je ne suis pas masochiste…
Les guerres tribales en Afrique alimentent les "réserves" sanguinaires de la planète. Dois-je me contenter de compter les globules ?...
Des enfants par centaines de millions, un milliard, deux milliards n’ont pas à boire, à manger, ne vont pas à l’école, n’ont rien et moi, dois-je avoir envie d’aller en safari parmi les lions et autres bêtes en voie d’apparition dans la focale de mes objectifs ?... Non, je n’en ai pas envie.
Non, non et non… Je ne sais pas faire l’indifférent. Le seul "talent" que je m’accorde est l’écorchure que je porte… Pour le reste, les mots, les images ne sont rien d’autre que l’expression du refus de me laisser manipuler, apprivoiser, prendre dans le silence quasi général…
Chacun est libre de s’en foutre. Je suis libre d’exprimer mon refus de fermer les yeux et passer sous silence. Tant pis pour moi.
Merci pour ton questionnement…
bonsoir José, c'est en tout cas un joli poème :-)
@ Thibault...
Merc pour ton passage et le compliment... au passage.
La censure? Selon mon expérience, je ne la sens pas trop présente sur Internet. Le web reste encore cette terre fertile où chaque mot peut faire germer des révolutions, où chaque opinion est libre et peut faire entendre ce que le discours officiel des médias veut taire. Pour moi le web est une encyclopédie vivante en dialogue avec le monde. Qu'il le reste encore longtemps!
Cathy
Merci Cathy, j'aime tes passages, ta présence, ton être.
Je m'engage, je m'avance et l'entonnoir de la pensée existe, ici et, sans doute ailleurs...
Pourquoi mes blogs hébergés par blogspot sont devenus inaccessibles en écriture ?
Je t'assure que je n'avais pas oublié mon mot de passe...
Je peux de nouveau écrire mais je ne le ferai pas.
Et toi, à quand un nouveau blog avec des mots virevoltants, des pirouettes rhétoriques ?...
J'aime ta "présence"...
tu es vraiment parti d'ici...pour où ? questionnements, débats incessants. Du ferraillement -j'aime !
Amitiés
@ Corinne...
J'aurai une pensée pour toi demain soir...
Amitiés.
PS : oui, je suis parti mais suis sbf (sans blog fixe) en ce moment.
Je continue d'éructer mes mots... intérieurement.
Bon Réveillon de fin d'année.
@ Anonyme Cathy...
La censure n'est pas abolie...
Tes passages ici sont un vrai rayon lumineux pour moi car tu sais combien j'aimais tes constructions virevoltantes de bon sens et de poésie...
Reviens souvent. Tu sais où me trouver par mail...
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