Rock around the buzz...

Le temps est un ami toujours présent mais qui ne fait que passer.
"Propos sensés ou illusions d’optique ?"

mardi 28 juin 2011

Génie, tu me fais bouillir...


… ou moi, les "génies", ça me fait bouillir…
Hier, je relisais un gugusse disserter du génie, du sien, il va de soi… et, plus explicitement, de celui de quelques personnages, plus ou moins, connus mais ayant à peu près tout raté de leurs vies à l’exception de ce qui les a rendus "célèbres" ; ce qui, tous les spécialistes de la culture officiellement établie s’accordent à le dire, est tout à leurs honneurs,… champagne, petits fours et vernissages coincés… Moi, je m’autorise quelques doutes là-dessus…
Alors, l’artiste à la petite semaine qui te prends pour un génie, toi l’usurpateur de noms, le pollueur d’univers, va "vendre" ta géniale lessive ailleurs. La mienne, pas géniale, je te l’accorde, véhicule ce qui ne t’effleure même pas, je pense. Je sais, c’est fat et ça peut, même te sembler gros.
S’il suffisait de s’acharner à massacrer "Purple Haze" (please, stay you your maze) sur une prétendue Telecaster hendrixienne pour transpirer une quelconque part de génie... toutes les salles de concert feraient open bar de cacophonies…
S’il suffisait de se réclamer, comme toi, d’un quelconque courant de mixeurs de couleurs pour être verni jusqu’à s’emmêler les pinceaux, s'il suffisait de se le répéter jusqu'à en faire exploser les ouïes qui te passent à portée, le monde serait jonché de chefs d'oeuvres... et tous les chiottes du monde se seraient, depuis belle lurette, transformés en musées à entrée libre et à fréquentation obligatoire.
S’il suffisait d’aligner des mots dans un désordre, plus ou moins, abstraitement désorganisé, pour s’auto déclarer génie, il y a belle lurette que j’aurais bouilli dans la marmite de la célébrité confite… Or, je suis bien là où je me trouve aujourd’hui. Je revendique la particularité partagée avec 7 autres milliards de terriens de n'avoir aucun talent, aucun génie... et de ne pas en souffrir au point de lobotomiser le système nerveux de mes semblables.
Je revendique de n’avoir pas la moindre parcelle de génie. Dieux, merci.
Enfin, je dis ça et toi, lecteur modéré, tu vas croire que je suis un frustré de l'égo ou coincé sectaire s'interdisant le pêché de porter orgueilleusement la moindre parcelle de vanité... Non, non et non, j'en ai, surtout, ras le pompon de certains énergumènes qui, se croyant "habités" par un bout de lampe d'Aladin, me bassinent la neurologie avec leur(s) supposé(s) talent(s) et polluent mon espace alors qu'ils devraient le laisser libre de leurs substantielles toxines... voire scatologiques substances.
A cet analyseur spectral à la suffisance arrogante et toxique et à lui seul, exclusivement, je dis ceci : moi, animal terrien de race humaine et à station aussi verticale que possible, je déclare que le seul talent que je m’accorde est celui de travailler sans relâche pour, jusqu’à la fin de ma vie, tout mettre en œuvre pour faire chier le moins possible mes contemporains et ceux d’après que j’aie fait mon temps… Et si je peux leur positiver l’existence, ce que je porte leur est en libre service. Ca ne me servira plus à rien quand je ne serai que cendres.
Tout le reste n'est qu'illusoire voire illusif pour illuminations d’ascèses exclusives...
Je me revendique du mouvement où le seul trésor de guerre de mon combat est la liberté d’autrui… Et la liberté de l’artiste en question ne peut pas s’offrir la licence d’empoisonner mon univers humaniste…
Je ne sais rien, ne possède rien et veux apprendre tous les jours pour le partager aussitôt.
Usurpateur d’espace, pollueur cacophonique, salisseur à haute dépression intempestive, dégage de mon univers. Tu n’arriveras jamais, même dans tes moments de grâce, à la cheville de ceux que tu salis et ne mérites que la solitude la plus sale et la plus sordide.
Je n’aime pas détester mais tu ne me laisses pas d’autre alternative.
PS : je termine que nous avons beau être sur le web, le web n’est pas un « endroit de non-droit… Ici, comme ailleurs, les insultes, termes injurieux et autres propos déplacés sans  rapport avec ou sans rapport avec les sujets traités est tout aussi illégal que dans la vraie vie.
jeudi, 23 juin 2011





Tombé dans les panneaux #2...


J’adore les panneaux indicateurs, j’abhorre les panneaux "interdigènes"… Il y a longtemps, déjà, j’ai commencé une collection de textes courts sur ce que m’inspirait la lecture de certains panneaux ou pancartes. En fonction de mon état d’esprit du moment, ça a donné ça…
Vécu ou imaginaire ?... Je réponds : mixtion des deux.
Attention aux trains : pour votre sécurité, éloignez-vous de la bordure du quai...
Ceci est d'autant plus vrai si le train en cache un autre.
Parce que si le premier train en cache un autre, c'est que soit celui qui se cache n'a pas la conscience tranquille, soit, tous les deux, ils te préparent un mauvais coup.
Maintenant, imagine que le deuxième train souffre tout simplement d'une timidité maladive.
Avoue que c'est embêtant quand tu sais que son job consiste à accueillir des "voyageurs" qu'il est sensé emmener vers une villégiature proche du nirvana...
Prudent, je me suis éloigné de la bordure du quai...
 (quelque part entre Paris et La Rochelle, le 25  mai 2011)

En raison des travaux sur les voies la circulation des trains est modifiée...
... et qu'il y ait des travaux sur les voies c'est salutaire.
Les "ouvriers" s'agitent sur les voies dans un va et vient fréténique. Jour et nuit, ils s'affairent chacun son tour sur sa voie de prédilection. Des groupes se sont formés, en équipe, ils se relaient pour s'occuper de toutes les voies. Par ici un coup de clé de 20, par là un coup de pelle, ici un râteau, là-bas une brouette,... un serre-joints…
De temps en temps, il arrive que, du fait des modifications de la circulation des trains, leurs mouvements soient, eux aussi, alternés pour ne pas provoquer un afflux d'excitation en gare terminus... Ce qui aurait pour effet l'insatisfaction des usagers. Toujours le mener à bon port, l'usagé. Jamais le laisser en rade, à mi-chemin de son voyage.
Un vrai chantier tout ça, organisé comme une PME*, autour du chef de gare qui, comme chacun sait, n'est pas cocu… puisqu'il l’ignore. :•)
Tout ce petit monde s'affaire à qui mieux pour la boutique propriétaire des voies... Et tout le monde est content puisque tout le monde y trouve son compte en nature pour les uns ou payé en liquide pour les autres...
*Petite Mais Efficace... (septembre 2007)

Ce jardin est votre propriété, respectez-le...
Tu as lu ?... C'est ce que j'ai cru. Alors, je l'ai respecté. Bon d'accord, j'y ai semé quelques graines. Il en est poussé quelques fleurs mais point de coquelicots.
Au lieu de ça, des chardons, du liseron envahissant et un bourdon assourdissant...
Que veux-tu ?... Ne s'arme pas jardinier de la main verte qui veut...
(octobre 2006, Paris)

Tombé dans les panneaux #1...


Il est des moments dans la vie au cours desquels l’évidence te cogne l’esprit pour te rendre incontestable le fait qu'il est inutile d'user de violence.
Je vais essayer de te le démontrer par des exemples concrets quoiqu'un peu tirés par mes cheveux, blancs, j'en conviens...

Devant une pancarte "interdit de nourrir les animaux", as-tu, déjà, remarqué que l'animal en question, te voyant arriver, s'approche pour se mettre à ta portée, la démarche et le "verbe" mielleux, pour te soutirer les graines que tu as à lui donner et, une fois son repas terminé, s'en va en marmonnant des gloussements inintelligibles, sans même un merci ?...

Qui ne s'est jamais engouffré à contresens dans une rue, faisant fi du panneau "sens interdit", accélérateur à fond, quand tout à coup retentit le coup de sifflet persiflant des agents verbalisateurs... Et ils s'en donnent à cœur joie. Tant pis pour toi, tu n'avais qu'à ouvrir les "yeux"... pour éviter de courir à tombeau ouvert vers ta perte...

Qui, d'entre nous, ne s'est un jour retrouvé passablement coincé sur un passage à niveau (de la vie ?) sans possibilité de voir la pancarte avertissant "un train peut en cacher un autre"... et, là, se prendre en pleine poire, comme une évidence, le train caché par l'autre,...

C'est encore par le train que tu découvres que "è pericoloso spogiersi" quand, sortant la tête par la fenêtre pour humer l’air frais, tu te retrouves tout ébouriffé par une rafale de vent nauséeux chargé de relents de "carburant" mal cramés...

Tout le monde a déjà eu l'occasion de voir l'avis disant "Ne tirer la poignée qu'en cas de danger"... C'est facile à dire. Tu pressens bien le "danger" mais tu mets toujours trop de temps à dégager le petit marteau pour briser la glace... Et quand la glace se brise, c'est pour t'éclater à la figure...

Jusqu'à un passé récent, j'avais pour habitude de ne jamais fermer ma porte pour laisser entrer le bon vent frais des amis, sans jamais prêter attention à la pancarte "porte fermée, chaleur (humaine) conservée...
Depuis peu, je ferme à double tour ; les amis, les vrais, sauront prendre le temps de sonner...
Porte fermée, fraîcheur conservée.

Tout ça t'est déjà arrivé ?!... Tu vois, je n'invente rien...


dimanche, 15 mai 2011
mardi, 3 mai 2011


 



lundi 27 juin 2011

Liberté surveillée ou futilité conditionnelle ?...

Nul n'aime la liberté surveillée, nul n'aime les bracelets, mouchards radio localisateurs, et autres entraves...
Toi, planteur de mots sur ce champ d'espoir, prison pour prison, tu revendiques la futilité conditionnelle avec un assortiment de libertés inconditionnelles. C'est à prendre ou à laisser... Ta liberté n'est pas conditionnée et pas non plus consignée...
Et quand tu dis "à prendre ou à laisser", tu entends sans collier. Tu ne t’appelles pas Roger Canin.
Le concept de liberté surveillée est une antinomie de ta conception de la vie. Dès que tu te sens librement épié, sors ton carton marqué "futilité conditionnelle" et use, abuse-en jusqu’à écœurer ton "surveilleur", sorte de flic de la vie des autres.
Ta liberté n’a pas besoin d’être surveillée. Elle est inconditionnelle et inconditionnellement libre.
J’aime ce concept car il est réfléchi au plus profond de la folie dont il se revendique. Combien de gens ont-ils conscience d’être des hommes libres* ?

Toutefois, la futilité, toi qui en as à revendre, tu te la fabriques spontanément ou tu la chopes partout. Dès que tu en aperçois un bout qui pointe son nez, hop, tu la captures pour l'apprivoiser. Dès qu'un quidam en jette un brin, tu le ramasses et, avant qu'il ne flétrisse, tu lui redonnes  une deuxième vie.
Il t’est même arrivé d’être appelé à la rescousse pour remettre d’aplomb quelques futilités mal en point égocentrique… Leurs nombrils sont maintenant bien recentrés.
L'autre jour, tu passais devant une poubelle d'un quartier plutôt bourgeois et, interpellé par un mouvement suspect, tu t'es retourné et dans l'angle mort de ton regard scrutateur, tu as vu des bris de futilité qui essayaient, avec les moyens du bord, de se recoller pour
devenir une futilité à part entière.
Alors, t'approchant doucement pour ne pas les effrayer, tu les as soigneusement ramassés un par un et tu les as emportés chez toi où, au calme, tu as pu redonner vie à cette futilité, accidentée de la vie... Et depuis, cette futilité recomposée vit heureuse dans le plus fluide des bonheurs.

Oh, depuis que tu vis, tu en as réussi des sauvetages de futilités plus ou moins déclarées, des désespérées qui ne savaient plus comment se donner de l’importance, des arrogantes qui souffraient d’un complexe d’infériorité, des complexées qui étaient plutôt frivolement bien foutues, des tonnes, des tas, des wagons de futilités ancrées à leur désir d’exister aux abords ou à l’ombre de ta propre futilité à toi.
Il en va ainsi de la légèreté de cet être que tu cultives et dont tu n’as pas encore envie de te débarrasser…
Ceci est un des exemples de liberté inconditionnelle que je prends à jouer avec les mots, les assembler de manière à ne rien dire tout en donnant l'impression d'affirmer pour finalement te laisser en penser ce que tu veux...
Le but de mes "jeux de mots" à moi n’est pas de te gaver de ma sapience mais de te lancer des balles sémantiques pour qu’à ton tour tu joues avec.
A bon écouteur… bon joueur…
vendredi, 17 juin 2011



Primo regard...


J’aime m’asseoir à la terrasse d’un café et regarder passer les gens, les personnes, les déambulateurs suffisants, les m’as-tu-vu aveuglés d’arrogance, les imposteurs mal fardés, les lolitas olé olé, les femmes mûres qui rêvent de tomber… amoureuses, les femmes amoureuses qui rêvent de tomber le mur et j’en passe…
Oui, comme je ne suis qu’un homme, j’aime regarder les femmes. Oui et je porte un jugement, tout personnel, sur leur tenue vestimentaire, leur démarche, la valeur de leur physique, le galbe de leurs hanches, les échancrures de leurs corsages et j’en passe…
Mais, crois-moi si tu veux, si tu veux, crois-moi ou crois-moi pas, ce qui m’attire en tout premier lieu avant quoi que ce soit d’autre, ce qui m’allume, ce qui me met en émoi, ce qui me met en toi, ce qui me fout le feu comme si je n’étais qu’un bidon d’essence qui aurait eu la bonne idée de croiser une étincelle et qui me transforme en bombe potentielle (d’aucuns diront virtuelle), ce qui me fait sauter de mes gonds pour m’ouvrir en grand the pearly gates, ce qui déboutonne mon esprit, dégrafe les serrures de mon cœur et délace les ficelles de mon âme c’est ton regard, Madame, Mademoiselle…
Une femme pour moi commence dans le regard, une expression, une brillance, une lueur, un éclair, une étincelle, le feu, la profondeur… C’est là qu’elle commence à exister. Je ne consomme pas c’est la femme qui me consume par son regard. Même en amitié, je fonctionne aussi primairement…même en amitié.
Tu peux avoir une chute de reins à faire tomber par terre une tour Eiffel lesbienne, une ronde poitrine à faire pâlir les égéries d’un fabricant de calendriers pour routiers expérimentés, des jambes à me donner envie de faire des nœuds avec… tout, tout parfait dans les plus parfaites formes de leur état, si ton regard n’allume pas mon moteur à sensations trépidantes, mon âme restera coite dans la plus béate quiétude.
Et, moi aussi, j’ai besoin qu’on me fasse vibrer, qu’on me donne envie de m’en aller là où le rêve s’évanouit pour laisser place à d’autres rêves plus intenses, plus profonds, plus…
Ton regard, ton regard, soigne ton regard. Les hommes comme moi sont beaucoup plus nombreux que tu ne crois, Madame, Mademoiselle…
Et même si tu ne crois pas un mot de ce que je dis ici, ça m’a permis de te rendre hommage. Ce n’est déjà pas si mal.
 
mercredi 1er juin 2011
 
Note : toute fortuité entrevue est purement hasardeuse et, inversement, toute fortuité hasardeuse est purement entrevue…


Erudition et édition en rut ou coup de… gueule

L’érudition est une chose, heart, mind, soul and cojones en est une autre… disais-je quelque peu fiévreusement, l’autre jour, empruntant cette déclaration au grand Devadip, celui qui a joué avec le non moins grand John Mac Laughlin…
Je revendique haut et fort que je ne sais rien, suis ignare de tout et n’aspire qu’à apprendre. A contrario, la sapience ultra technique, affichée ostensiblement, m’emmerde autant que la bourgeoise idéologie qu’elle représente ou dont elle voudrait s’auto proclamer la représentante…
Sois toi-même, mon gars. Tu sais tout ?... Soit. Je ne sais rien et le revendique  haut et fort.
Parmi les trois personnes qui ont contribué à extirper de moi l’essentiel de ce que je suis, deux  d’entre elles ne savaient ni lire ni écrire, n’ont jamais eu la moindre idée de ce qu’est une exposition de quoi que ce soit, une touche de piano, une corde de guitare et j’en passe. Et pourtant…
Je ne cèderai donc jamais aux "sirènes" génératrices d’admiration pour essayer de t’époustoufler par "captivation" enchanteresse. Je hais les prisons culturelles où la technicité prime sur le cœur et tout le reste…
Un œuvre, quelle qu’elle soit naît dans ton cœur, traverse ton esprit, mûrit dans ton âme et te sort par les… tripes. Je sais, je parle de ce que je ne connais pas. Je présume.
Toujours est-il qu’écrire "techniquement", sans y mettre les "ingrédients" cités plus haut, n’aurait aucun sens pour moi. J’abhorre les culturistes de salon qui passent leur temps, leur énergie et, parfois même, leur ennui à chercher des mots époustouflants de technicité pour étonner l’ignorance préjugée présumée de leurs "interlocutés". Je suis aussi réfractaire au savoir réfrigéré que la brique peut l’être aux très hautes températures. La technicité sans la chaleur fusionnelle de la passion n’est, vu de mon hublot, que technocratie étalée, froide comme la mort.
Je me branle de savoir de quelle manière tel ou tel musicien gratte son instrument, si tel ou tel peintre utilise sa bite ou son couteau, tel ou tel sculpteur manie des ciseaux à bois ou des biseaux à soi… Ce qui compte pour moi est de savoir si quand je regarde, lis l’œuvre, l’intensité ou la douceur qui s’en dégagent m’envahissent l’esprit, ébranlent mon âme et se déposent en moi indélébilement…
Le reste, je le laisse à la bourgeoise sapience pensant bien penser, défoncée à l’ultra académisme, aux critères réglés comme l’horloge de Stuttgart, le soin de me caractériser tous les objets, les mesurer sous toutes les coutures, peser leur intensité, "historiser" le contexte, te décrire l’état d’esprit de l’auteur de l’œuvre pour, finalement, te dire combien ça vaut.
Et là, il ne te reste plus qu’à sortir ton mouchoir. C’est trop cher pour toi… Enfin, je voulais dire, c’est trop cher pour moi.
Devadip, viens leur expliquer le concept "heart, mind, soul and cojones". Montre-leur ton kiff. S’il te plaît, Carlos, une dernière fois, viens leur expliquer que tout Artiste met dans l’œuvre qu’il s’essaie à engendrer son cœur, son esprit, son âme et ses c… et rien d’autre à part sa vie.
Tout le reste est considérations de technocrates à vite ranger sur des étagères poussiéreuses qui me font penser à celles des anciens fonctionnaires des ponts et des… mal chaussées.
Caravanserai… Soul Sacrifice. Oyé como va… Flor de Luna, Fuente y Caudal, Easy Living,... Dust in the Wind,... I got the blues, can’t be satisfied,... Mississipi John Hurt, viens leur jouer un air de ton humaniste sourire.

Dédié aux salonards de la sapience sur étagère… et non pas aux salopards de la "salience" sur étagère… qui ne veut rien dire du tout. Quoique… si tu cherches bien, il y a peut-être un sens.
 

dimanche, 15 mai 2011



Politiciens


Nous sommes tous des politiciens plus ou moins colorés, teintés de lyrisme, ivres de nous-mêmes, parfois, amoureux de nos idées, arrogants de certitudes, souvent, perdus dans nos fantasmes, libres de penser comme un seul, cireurs d'escarpins, tailleurs de costards, pompiers de la pensée populaire, chauffeurs de salles acquises à nos causes et, pour les plus heureux, à nos effets, lanceurs de patates chaudes, poissonniers de l'assemblée, sénateurs de marché aux poissons, chasseurs de têtes de lard, truqueurs de parties de poker menteur, magiciens de la promesse lancée en l'air et dont on retrouve le cadavre aux oubliettes, conducteurs du train de sénateur, maîtres-chanteurs de la langue de bois, financiers de roues de la fortune des poches trouées, géomètres de la psychologie à rayon angulaire variable, notaires de la conscience des autres, avocats des noyaux durs de la feuille, écrivains de discours pour des idéologies arrêtées, arbitres de parties de scrabble de l'invective, confiseurs ne laissant pas la moindre trêve au silence, metteurs en scène de pantalonnades pour des sans-culottes, guérisseurs pour maladies honteuses de peuples en bonne santé, camionneurs au calendrier Pirelli fréquenté par des arrivistes, policiers municipaux du destin national,...
Poinçonneurs des lilas du jardin élyséen,...
Et j'en passe, j'en oublie, j'en tais,... mais n'en pense pas moins.
Maintenant, que j'ai écrit ça, toutes illusions démasquées, je pourrais me sentir tenté de faire de la politique... Mais c'est pas demain la veille que je j'irai me jeter dans la gueule de loups
affamés de prendre le pouvoir sur mon âme...


mercredi, 23 Juin 2011

dimanche 26 juin 2011

Ailleurs Land*… suite et fin.

Alors, Ailleurs land, terre brûlée ou passage obligé pour une fertilité insoupçonnée jusque là ?...
Tu y es allé, pourtant, battant les tambours, toutes trompettes sonnantes… à la rencontre trompeuse de "serpents à sonnettes". Tu as frotté ta peau sur leurs peaux avec l’intuition que les propriétés qui s’en dégageraient te seraient jouvence durable. Tu as partagé leurs venins en forme de mielleuses cajoleries.
Tu as cru t’enivrer d’alcools sémantiques, d’images qui se voulaient éthérées mais puaient l’essence mal brûlée, le gasoil lourd des préjugés. Tu as respiré les effluves d’une vie qui t’avalait dans ses bouches infernales, te vidait de ta substance animale jusqu’à te rejeter l’artificiel de leur appétence.
Ailleurs Land, pendant qu’en un éclair, la mèche d’une bombe mensongère s’explosait dans tes quelques cellules encore vivantes… et que les orpailleurs de tes pépites suçaient jusqu’au sang ta moindre parcelle d’être.
Ailleurs Land, là où se rencontrent les feux qui te calcinent et les flammes qui pétrifient la chair de tes pensées, noue les tripes de tes désirs. Là où les fontaines abreuvent les silences glacés de la place, cette place où la mort a frôlé ta vie telle une comète aveuglée par la soif de ne plus avoir faim de rien.
Ailleurs Land, tu l’as pris en pleine conscience, aurait pu devenir terre éternelle de cendres éparpillées dans la mer… là où seuls règnent les esprits et où les mystifications terriennes deviennent des avatars de ton image.
Ailleurs Land, passage obligé pour dégager l’horizon…
D’Ailleurs Land, tu en es revenu et tu nous as raconté ton périple…
Et de la terre d’ici, tu tiens à remercier tes amis, ceux qui ont toujours marqué leur présence discrète mais attentive, sans complaisance mais toujours précieusement éclairante…
Et à vous tous, sans exception aucune, qui passez par ici, tâchez d’être heureux où et avec qui que vous soyez.
Note : toute ressemblance avec des ressemblances ressemblantes n’est que le semblant d’une ressemblance avec une histoire qui, par elle-même, ressemble à des tonnes d’autres histoires dont n’importe quel milliard de terriens pourrait t’en donner un aperçu s’il avait, comme moi, l’occasion de pouvoir s’exprimer aussi libre et ouvertement que je le fais moi qui ne ressemble à personne ou qui suis le semblant de toute une myriade de gens à qui je ressemble comme deux gouttes de sang comme des larmes ressemblent à s’y méprendre à des gouttes d’eau.
Et voilà pour la ressemblance, les points communs et tutti quanti.
That’s all folks !...

mercredi, 15 juin 2011


This is a lie*...


Ma sensibilité n'a jamais été ancrée à gauche... Par contre, mon point milieu fort à moi c'est de t'aider à trouver le point G qui est le centre de tous les "c'est grave docteur ?"...
Or, pour le moment, très loin du point G, je n'en suis qu'aux deux inconnues que sont A et B qui, en bon segment, s'étendent à l'infini et, parfois, à l'inconnu. Cherche pas, A et B ne sont pas célèbres. De plus, le segment, moi, j'y suis allé en ligne droite et, prenant la tangente, j'en suis revenu en titubant... Maintenant, je sais dans quel état on revient de G.
Et voilà pour l'épicentre de mon nombril...
Ma révolte, elle, n'a jamais existé, mon grain de folie, non plus. Je sais seulement que ça rassure d'être pris pour fou, on se sent moins seul... Seulement voilà, je préfère être seul qu'entouré de givrés. Parce que question folie, je m'auto suffis.
Mon humanisme enrobé de papier cadeau est destiné, exclusivement à t'embobiner de doucereux sentiments.
Je te flatte l'écrit, je te nettoie les pinceaux, te cire la photographie, t'encense le portrait... Je t'empapaoute exclusivement avec des pipeaux que je ne pense pas, te sors les violons dès que je suis dans une mauvaise impasse, et je te fais des passes dès qu'une patate chaude me tombe sur le chapeau,...
Je te dis que tu es belle quand il n'y a personne aux halles en tours et dès que tu tournes le dos, je te fais un petit là où, par une évidence millénaire, il est impossible de faire des petits. Je suis un obstiné.
J'adore Mireille Mathieu et Michèle Torr et son duo avec François Valéry alors que, pour avoir l'air chébran rock et tout le tintouin progressif, je m'épuise les conduits auditifs à ingurgiter la torture clashienne, Tom Waits, Janis Joplin, Mariza, UHF, Uriah Heep, Bob Seger,... Le tout mélangé, ça va de soi.
Je vais même te faire une confidence terrible : je suis amoureux de James Blunt dont tous les intellectuels s'accordent, raides, à dire que la seule force de son œuvre est d'être le plus puissant condensé de mièvrerie jamais éructé par une chanteuse... C'est dire si le cas de cette fille est grave...
Et puis, comble de la "faux-culerie"*, je serai, même, capable de te dire que tu es d'une humanité flirtant avec le surnaturel alors même que les mots me font défaut pour te dire la seule vérité qui compte : "Dégage"...
Je suis capable de te dire que nous vivons une époque for me for me formidable alors qu'en fait nous sombrons à qui mieux mieux dans une sorte de Dirty Old Town...
Ah, te voilà, Polo ! Ca fait une heure que je raconte des conneries pour amuser la galerie… Allez, viens, on va au Bistrot de l'Hôtel de Ville. Il y a Old Time John qui veut nous emmener jusqu'à Dublin...


…Heard a siren from the dock
Saw a train cut the night on fire
Smelled the breeze on the smokey wind
Vieille ville de merde, Dirty old town...

IMPORTANT : ne crois pas un mot de ce que je dis ici. Seul mon pote Polo est vrai. Et encore, les jours où il existe vraiment. Old Time John est pure invention mais ressemble quand même à quelqu’un que tu connais. Quant à Dublin, s’ils n’ont pas trop bousculé la géographie, Dublin est toujours en Irlande. Pour tout le reste, je te laisse trier ce qui te semble vraisemblable…
Moi-même, il m’arrive de ne pas très bien savoir.


*extrait de "Morceaux Choisis"
mardi, 7 juin 2011


20ème siècle….


Tu as taggé son nom sur un mur, smurfé sur des parquets bitumés et, dans les dédales de tes silences, tu as scratché, sur des vinyles d’outre temps, un dub envoutant et répétitif. Tu as tapé le hip hop avec ceux que tu devrais avoir pour frères, tu t’es explosé les poignets sur ton derbouka et, pinçant pour un luth dans lequel résonnait Tizi Ouzou, tu t’es roulé dans les dunes de sable où les vents et les grains sont libres. Avava inouva,
Tu as arpenté les sentiers d’une cordillère en mal d’expression, as vu le stade de Santiago où, à tout jamais, planera l’ombre des doigts de Vitor… Tu as séché les larmes des orphelins de la Plaza de Mayo, as levé ton poing dans l’espoir que El pueblo unido jamás será vencido… Mais vaincu, il l’a été. Vaincu, il est.
Tu as pris une claque de feeling sur les bords de Mississipi River là où le noir est musique de l’âme profonde. Puis, remontant, tu as croisé Geronimo fumant le calumet de la paix avec un descendant de blancs usurpateurs. Tu as rencontré des Acadiens sur la route d’exil, on the unarmed road of flight puis tu as refait la guerre avec Tran… toi qui n’es pas born in the USA. Napalm.
Tu as imaginé Frida la blonde, toi qui n’as jamais connu de Margot… Marieke, la flamande, est passée par là pour t’emmener à la rencontre des marins d’Amsterdam.
Asimbonanga, le chant libératoire, a longtemps, résonné dans tes veines comme un appel à l’homme qui sommeille en chaque dictateur. Cet appel a été entendu.  Savuka Johnny soit loué !... Mandela Day.
Tu as "photographié"  Beyrouth et ses dédales de ruines comme une plaie béante à la face du monde… espérant que la fraternité y élirait capitale. Liban, Israël, Palestine sont le trait d’union de la spiritualité universelle. Qui saura leur dire ?...
Tu as cherché tes voisins disparus… sans laisser de trace, rasé les murs à la nuit tombée pour ne pas être vu par les « vampires » d’un état fasciste. Eles comem tudo, eles comem tudo…
Tu as cru que le grand timonier voulait ton bien mais les livres ne dessinent que rarement la réalité du terrain. Alors, le petit livre rouge s’est, peu à peu, couvert de sang…
Tu as épousé femme qui t’a donné des enfants. Suite logique d’une vie qui sera toujours faite de combats… Venceremos.
Voyageur de ce monde, la route qui te mène vers la liberté est semée d’embûches mais sera toujours tournée vers l’humanité avec pour moteur le destin que tu te donneras la peine de construire.
C’est ainsi que les hommes vivent et leurs destins, collés à leur ombre, les suivent…

Liberté…


jeudi, 10 avril 2008

lundi 20 juin 2011

Breaking News, édition du mercredi 15 juin 2011...

Après quelques semaines d’absence, Rock around the Buzz revient… avec quelques titres et brèves glanés au "comptoir" de la Toile...

Avant-propos :
En janvier dernier, Rock around the Buzz relevait la question suivante : Peut-on élire un président juif en France ?... Nous avions, alors, dénoncé le caractère discriminatoire, pour ne pas dire outrageux, de cette question. Au vu du "lynchage", justifié ou non, auquel nous assistons en ce moment, nous craignons fort que la réponse à cette question soit : "Non, nous ne pourrons pas élire Dominique Strauss-Khan."…

Entre clients et clientélisme, leurs cœurs balancent…
Rock around the Buzz dénonce le proxénétisme… mais dit aussi qu’il est plus facile de légiférer afin de pénaliser le client plutôt que d’arrêter le proxénète. En effet, ce dernier peut s’avérer dangereux car il est, n’en doutons pas, aussi bien armé, sinon mieux, que la police…
Le client, lui, est plus facile à arrêter car il n’est armé que sa b… dans l’écrasante majorité des cas, et encore…
Le conducteur à la place du réservoir …
Un homme aurait été arrêté au volant de son tracteur avec 5g/l d’alcool dans le sang… Nous, à Rock around the Buzz, avons posé la question suivante : 5gr/l d’alcool dans le réservoir ?... Non, dans le sang, nous a répondu, péremptoirement, l’un des agents verbalisateurs ?!...
Ses collègues de la force de raisonnement policière, après enquête, en ont conclu que l’individu en question se serait trompé de réservoir en faisant le plein ?!...
Substances nocives…
Tous les jours, nous apprenons que de nouveaux médicaments sont interdits ou vont l’être… Là encore, l’étonnement nous esbaudit parce que, soit on nous a fait prendre un tas de cochonneries pendant des années, soit, à ce rythme-là, à court terme, ils finiront par supprimer les ordonnances…
Croyance et thé au logis ou thé tamisé…
Des prêtres, sensés transmettre les valeurs d’un humanisme supérieur, continuent de pratiquer des "jeux indélébiles" et, du coup, les fondations du temple chrétien sont ébranlées pendant que les "églisiastiques" s’agitent.
Appel de Rock around the Buzz : Ben, le 16ème du nom, autorise-les à s’unir par consentement mutuel avec qui bon leur semble. Ils seront ainsi, dans leur grande majorité, libérés du poids de leurs pulsions fondamentalement animales… mais, néanmoins, humaines. Ca ne soulagera pas la souffrance des innocents mais contribuera, j’en suis certain, à l’avenir, à éviter pléthore de victimes…
Dans la rubrique "Je te tiens, tu me tiens… Lâche-moi !", il paraîtrait, d’après des études sérieuses que les femmes sont plus attirées par les hommes qui les ignorent… et souvent ignorées par les hommes qui les attirent… Et au masculin, ça donnerait quoi ?... La même chose en plus pathétique, tu penses ?...
Fusion et infusion…
Dernière minute : la conscience serait entrée en fusion avec l’essence : l’inné, le divin enfant, sonnez au bois, résonnez nuisettes…

Note : Note : Pardonne les fautes de syntaxe et les erreurs de parallaxe… Le miroir est brisé. Je t’assure, j’ai pas fait exprès.

mercredi, 15 juin 2001




Canicule, Sirius & Co… (ou J’ai eu un rêve)...

J'ai fait un rêve. Généralement, je les oublie sitôt dissipées les brumes oniriques. Par un "miracle" de la technologie humaine, celui-ci est resté enregistré dans une de mes cases mémoire, à première vue, dédiées au stockage d'informations non volatiles.
Je te le raconte tel qu'il m'est resté. Sirius est passé en trombe dans mon espace d'aérien extraterrestre et j'ai bu la... soucoupe.
Oh, il n'est pas resté bien longtemps, juste assez pour m'éclairer d'une lumière noire exotherme... Aveuglé, au risque de me voir transformé en torche humaine, je n'ai eu d'autre choix que de me protéger de ce halo dont l'intensité n'avait d'égal que la cruauté de son irruption.
Il avait un message important pour moi : "il m'a dit qu'à partir de ce moment-là Canicule allait brûler mon esprit, mes yeux et assécher ma bouche.".
Canicule, elle, dans son monde, n'avait de cesse d'allumer des soleils sans savoir qu'en fait, elle provoquait éclipse après éclipse. Dieux merci, dans mon rêve, d'autres générateurs de lumière ont croisé dans mon espace terrestre d'extra-aérien pour mettre le feu à de nouveaux soleils, de ceux qui font que les arbres s'étirent vers le ciel pendant que les violons allument des sarabandes et autant de gavottes chez les hommes ouverts à la danse.
Entre temps, Sirius, lui, son irruption accomplie, a repris sa route vers d'autres étendues longitudes. Il avait trois mois d'avance sur sa saison... Canicule, elle, s'est ensuite rapprochée d'Oryx et, le regardant bien en face, a marqué son espace pour mieux le lui offrir.
Oryx ne sait pas que seul Sirius ou son sosie-étoile ont le pouvoir d'allumer Canicule...
Il en est ainsi depuis la nuit des temps à ceci près qu'avant, moi, je l'ignorais de ma plus brute ignorance...
Je sais aussi que ça ne me servira à rien d'avoir, par cet épisode d'onirisme débraillé comblé une parcelle de mon vide ignorant. Je ne suis pas raisonnable... Dieux merci.

Note : mon ignorance latente ne me permet pas de comprendre ce genre de mythomanologies". C'est donc une interprétation toute personnelle que tu lis ici. Ne t'en "rigorise" donc pas... :•)
A bon rêveur...

jeudi, 16 juin 2011

... Et pendant que je dansais dans de lancinants corps à corps,...

dimanche 19 juin 2011

Si j’étais...


 
Si j’étais un film, je serais la "Liste de Schindler"... pour me racheter la conscience de n’avoir jamais sauvé personne. Ou bien, je serais la "Vie est belle"... parce qu’elle l’est malgré tout ce qui nous brouille le regard. Mais, peut-être, serais-je "Au nom du père" parce que le combat du pot de terre contre le pot de fer...
Si j’étais une chanson, je serais "Dust in the wind" parce que all your money won’t another minute buy... ou bien, je serais "Chimes of Freedom" parce que je me reconnais dans l’expression qui parle des guerriers dont la force n’est pas de combattre... Peut-être, serais-je tout simplement "La quête". En fait, si j’étais une chanson, je prendrais des milliers de formes (mélodies) différentes chaque heure de chaque jour...
Si j’étais un livre, je serais tantôt "Le matin des magiciens", "Le pendule de Foucault", "L’île du jour d’avant", "Le visage vert",... ou bien essaierais-je de retenir quelques  "Fragments d’un enseignement inconnu"... pour les mélanger avec "Le Prophète" et "L’Errant". Mais je ne suis pas un livre... tout juste quelques pages avec une épaisse "couverture".
Si j’étais un instrument de musique, je serais le sourire de Mississipi John Hurt, le piano de Jerry Lee Lewis, le violon de … (censuré), le saxophone de Lester Young..., la Gibson de Woody Guthrie, l’harmonica de Bruce Springsteen, les cordes vocales de Mariza, la batterie de Michael Schrieve, la baguette de Von Karajan, les tripes de Jacques Brel, la cigarette de Alfredo Marceneiro...
Si j’étais un homme célèbre, je m’efforcerais de passer incognito pour ne pas le rester...
Si j’étais une femme célèbre,... j’éviterais de me laisser relooker par tous les grands couseurs de tissu et autres coiffeurs de tous poils...
Si j’étais un animal... euh, mais je suis un animal. Je ne voudrais pas devenir un autre animal que celui que je suis déjà. Tous les autres ont déjà succombé à l’apprivoisement ou à la tyrannie des hommes...
Si j’étais un chanteur célèbre... j’hésite... Je serais un mélange de Bob Dylan, de John Lennon et de Woody Guthrie... avec une pointe de Jim Morrisson.
Si j’étais un monument, je serais un de ceux sur lesquels on peut encore voir gravés "Liberté, Egalité, Fraternité".
Si j’étais un plat cuisiné, je serais celui que l’on partage fraternellement.
Si j’étais un poème, je serais "Liberté"... ou "Chimes of Freedom".
Si j’étais un écrivain, je réécrirais mon histoire...
Si j’étais magicien, je me transformerais en écrivain. Devine pour quoi ?
Si j’étais un souvenir de vacances, je serais à la fois un peu de sable, un peu de terre, un regard, un mot de bienvenue,... une femme.
Si j’étais vraiment tout ça, je pourrais devenir bien plus mais le chemin est encore long.
Si j’étais ceci, si j’étais cela. Et si j’étais un peu de tout ça à la fois ?!...
Je te vois sourire... 

dimanche, 15 mai 2011
‎lundi ‎22 ‎octobre ‎2007 publié sur Point of Know Return sur Yahoo