Hier, je relisais un gugusse disserter du génie, du sien, il va de soi… et, plus explicitement, de celui de quelques personnages, plus ou moins, connus mais ayant à peu près tout raté de leurs vies à l’exception de ce qui les a rendus "célèbres" ; ce qui, tous les spécialistes de la culture officiellement établie s’accordent à le dire, est tout à leurs honneurs,… champagne, petits fours et vernissages coincés… Moi, je m’autorise quelques doutes là-dessus…
Alors, l’artiste à la petite semaine qui te prends pour un génie, toi l’usurpateur de noms, le pollueur d’univers, va "vendre" ta géniale lessive ailleurs. La mienne, pas géniale, je te l’accorde, véhicule ce qui ne t’effleure même pas, je pense. Je sais, c’est fat et ça peut, même te sembler gros.
S’il suffisait de s’acharner à massacrer "Purple Haze" (please, stay you your maze) sur une prétendue Telecaster hendrixienne pour transpirer une quelconque part de génie... toutes les salles de concert feraient open bar de cacophonies…
S’il suffisait de se réclamer, comme toi, d’un quelconque courant de mixeurs de couleurs pour être verni jusqu’à s’emmêler les pinceaux, s'il suffisait de se le répéter jusqu'à en faire exploser les ouïes qui te passent à portée, le monde serait jonché de chefs d'oeuvres... et tous les chiottes du monde se seraient, depuis belle lurette, transformés en musées à entrée libre et à fréquentation obligatoire.
S’il suffisait d’aligner des mots dans un désordre, plus ou moins, abstraitement désorganisé, pour s’auto déclarer génie, il y a belle lurette que j’aurais bouilli dans la marmite de la célébrité confite… Or, je suis bien là où je me trouve aujourd’hui. Je revendique la particularité partagée avec 7 autres milliards de terriens de n'avoir aucun talent, aucun génie... et de ne pas en souffrir au point de lobotomiser le système nerveux de mes semblables.
Je revendique de n’avoir pas la moindre parcelle de génie. Dieux, merci.
Enfin, je dis ça et toi, lecteur modéré, tu vas croire que je suis un frustré de l'égo ou coincé sectaire s'interdisant le pêché de porter orgueilleusement la moindre parcelle de vanité... Non, non et non, j'en ai, surtout, ras le pompon de certains énergumènes qui, se croyant "habités" par un bout de lampe d'Aladin, me bassinent la neurologie avec leur(s) supposé(s) talent(s) et polluent mon espace alors qu'ils devraient le laisser libre de leurs substantielles toxines... voire scatologiques substances.
A cet analyseur spectral à la suffisance arrogante et toxique et à lui seul, exclusivement, je dis ceci : moi, animal terrien de race humaine et à station aussi verticale que possible, je déclare que le seul talent que je m’accorde est celui de travailler sans relâche pour, jusqu’à la fin de ma vie, tout mettre en œuvre pour faire chier le moins possible mes contemporains et ceux d’après que j’aie fait mon temps… Et si je peux leur positiver l’existence, ce que je porte leur est en libre service. Ca ne me servira plus à rien quand je ne serai que cendres.
Tout le reste n'est qu'illusoire voire illusif pour illuminations d’ascèses exclusives...
Je me revendique du mouvement où le seul trésor de guerre de mon combat est la liberté d’autrui… Et la liberté de l’artiste en question ne peut pas s’offrir la licence d’empoisonner mon univers humaniste…
Je ne sais rien, ne possède rien et veux apprendre tous les jours pour le partager aussitôt.
Usurpateur d’espace, pollueur cacophonique, salisseur à haute dépression intempestive, dégage de mon univers. Tu n’arriveras jamais, même dans tes moments de grâce, à la cheville de ceux que tu salis et ne mérites que la solitude la plus sale et la plus sordide.
Je n’aime pas détester mais tu ne me laisses pas d’autre alternative.
PS : je termine que nous avons beau être sur le web, le web n’est pas un « endroit de non-droit… Ici, comme ailleurs, les insultes, termes injurieux et autres propos déplacés sans rapport avec ou sans rapport avec les sujets traités est tout aussi illégal que dans la vraie vie.
jeudi, 23 juin 2011