Rock around the buzz...

Le temps est un ami toujours présent mais qui ne fait que passer.
"Propos sensés ou illusions d’optique ?"

mardi 6 décembre 2011

Sulfourous factory: beware of silence...

Acidités corrosives, chloroforme éthéré, aridité sensitive, dérision sous-entendue, ratures intelligibles, froissements érotiques, égotisme centralisé, rébellions désabusées, pudeur effeuillée, trompe-la-mort d'inspirations, rêves pragmatiques, promesses d'actes manqués, silences tenus en laisse, amours de soie qui s'aime, carnaval endiablé, batucadas enfouies, transhumance immobile,... nécessité d'une autre respiration, d'un autre éclairage.
Dernières lignes du voyage, dernière station épistolaire, derniers mots postés en évidence, passage d'un gué au-delà des ponts, dernier soupir d'une terre prolixe en migration, dernier brin de révoltes dans l'indifférence, dernier grain de folie lancé dans un courant qui me donne la sensation étouffante de manquer d'air...
Listen to the burning silence where the ashes of deaf words are floating. Beware of opened minds...
This is my last shot here.

Note : la censure existe. Je viens de la rencontrer... Je n'ai pas voulu coucher avec.

lundi, 5 décembre 2011

mercredi 30 novembre 2011

Carlton, c’est pas que du piano...


De Carlton, moi, je ne connaissais que Vanessa et son piano… Or, voilà-t’y pas que j’apprends que des Carlton il y en a un peu partout en France, dans le monde et bien plus loin voire même là où il ne fallait pas. Au début, je pensais que tout ça n’était qu’une chanson, de la musique. Ben, non… Ca m’apprendra. Carlton, c’est aussi une affaire… rentable. Trash mais rentable pour le business journalisme.
Accusé de viol, promené devant les caméras d’un monde pas si entier que ça, mis en prison, relâché, faute de preuves tangibles et indiscutables, rentré chez lui, c'est-à-dire ici, il replonge une nouvelle fois dans une autre histoire, puis, à peine "sorti" de cette histoire, une autre dans laquelle sa vie privée (aussi discutable soit-elle) est étalée dans le plus intime des intimes.
Je veux bien admettre que cet homme soit une bête, que ce soit un salaud, je veux bien admettre que cet homme soit tout ce que vous voudrez penser qu’il soit et qu’il est, au moins, en partie.
Je sais tout ça mais ne trouvez-vous pas que le "fusillage" auquel nous assistons, sous couvert d’information, n’est, rien d’autre qu’une mise à mort prononcée par la justice des trottoirs ? C’est une livraison sur la place publique pour que le bon peuple puisse faire justice de toutes ses frustrations. C’est Cayenne et sa violence bestiale et non plus Paname et ses arts et ses cultures.
Après ça, je veux bien que les partisans de la peine capitale l’enterrent vivant, qu’ils le condamnent à mort, que tu t’amuses à le lapider, que les "informateurs assermentés" lui fassent subir tous les maux de la terre pour qu’il paie, qu’il souffre et qu’il agonise aussi longtemps que votre charité chrétienne voudra ou pourra le supporter… Ca changera quoi pour nous ? Vivrons-nous mieux ?... Non.
Nous, ici, qui défendons les principes de liberté, ne sommes-nous pas, par notre silence voyeur, en train de cautionner un système qui s’appuie sur les coups bas, tordus, lâches, sur la manipulation de ta masse cérébrale ?...
Ces périodiques qui se gargarisent être d’information, nous dégueulent des serviettes usagées dignes de régimes au triste passé. Les manipulateurs d’indics bas de gamme qui réfutent l’appellation de "fouille-merde" ont-ils oublié que la France est une démocratie et que dans une démocratie, on ne lynche pas en place publique sans autre forme de procès ?
Ces gens avisés, instruits, informés, font-ils semblant d’oublier que la présomption d’innocence est inscrite dans la déclaration universelle des droits de l’homme et qu’elle ne s’applique pas qu’aux personnes accusées de délit d’opinion ?…
Non, ils savent très bien ce qu’ils font mais la loi du profit et le goût du pouvoir… les rend amnésiques, aveugles, sourds. Un claquement de clinquant et les voilà au service d’une intelligentsia dont l’avidité de puissance les amène à allouer des parcelles de pouvoir à des marchands d’information pour éliminer des opposants qui, bien que déjà à terre, pourraient jeter une ombre mal venue sur leur course effrénée aux manettes de la bombe.
Je suis bien conscient que vous tous condamnez mais, moi, quand je vois un tel acharnement, je ne peux m’empêcher de dire : "Oui, il est juif. Et alors ?!...". Je ne suis pas tout blanc, non plus.
Je crois qu’en ce moment, en France, on achève bien les "chevaux" et, accessoirement, dans l’arène médiatique, les "taureaux". A bon entendeur…

mardi, 15 novembre 2011

Note : Et je t’assure que ce que tu viens de lire est un cri de révolte que j’assume à 100%. Après sa lecture, tu es libre de te désabonner de mon blog, de m’inscrire sur la liste des persona non grata de ton environnement, de me vilipender à mon tour sur la place publique de la blogosphère. J’assume et… j’accuse en refusant que le pouvoir actuel se limite à ne me prendre que pour un "cerveau-légume"… Toi, tu es libre de faire semblant de ne pas le voir. Alea jacta est.

mardi 29 novembre 2011

Emménagement provisoire... ou pas

Pour des raisons qui tapent une escapade hors de mon esprit, je ne peux plus rien mettre en ligne sur mon autre blog.
Depuis quelques jours, je ne peux plus me connecter que pour publier vos commentaires, y répondre et commenter vos articles. Ca se limite à ça... Plus d'articles en ligne de mire de votre sagacité, donc.
Alors, tu connais min imaginaire, j'ai pensé à un Questionnaire Multiple à Choix simple. Ca déjante comme ça.
"L'œil de Moscou" aurait-il ourdi un complot à l'égard de ma diatribe ?...
CIA et FBI auraient-ils consenti à s'allier pour me réduire au silence, moi qui, musicalement parlant, préfère les soupirs ?...
DST et autres menus services secrets au service de ta sécurité auraient-ils convaincu leur paranoïa du fait que ma "poésie" leur brouille la sagacité ?...
Cet enfoiré de Murphy et sa loi abscond auraient-ils en vue de me convertir au fatalisme ?...
Je ne connais pas la réponse. Peut-être s'agit-il tout benoîtement d'un dysfonctionnement temporaire qui rentrera dans l'ordre dès que j'arrêterai de m'en occuper...
En attendant, je réinvestis Rock xxxx, histoire de ne pas être submergé par la poussière du silence...
Si tu veux me suivre... 

lundi 1 août 2011

En mode "Sommeil"…


Je me mets en mode "sommeil" pour quelques temps. Besoin de faire le point. Laisser décanter. Rassembler.
Soyez sûrs que je vous lirai mais ne serai pas très "bavard". Je ne suis pas loin, je reviendrai.
Je vous souhaite des tonnes d’inspirations créatives. Partage.
Et surtout, et par-dessus tout, tâchez d’être heureux.
A bientôt…

mardi 26 juillet 2011

Sold out #2...



Plus de places, pour le grand tapage de la manigance, de la combine, des petits arrangements entre amis (de circonstances),... et, accessoirement, ennemis ou simplement adversaires, plus de places, sauf au marché noir de la contre-vérité.
Sold out mais ouvre tes mirettes, écarquille bien tes esgourdes, ils vont te le passer à tous les formats, sous toutes les formes, sur tous les tons, sur tous les fronts jusqu'à ce que ça s'imprime bien dans ta conscience "collective"...
Ils vont te dire tout et son contraire, te balanceront une vraie info en oubliant de te dire l'essentiel... Ce serait trop simple. S’ils te disaient tout, tu en saurais autant qu’eux.
Puis, sans le moindre scrupule, et tout aussi consciencieusement, ils passeront à autre chose parce que le croustillant perd de son salace dès lors qu'on l'étale partout, à toutes les sauces...
Alors,... prêts pour le grand déballage ? Préparés pour la grande lessive d'un linge sale qu'ils déposent sur nos comptoirs comme si nous étions des teinturiers, comme si la France était leur pressing ?...
Moi, il me reste une place, la mienne, pour ce jeu de cirque qui consiste à se servir de n'importe quelle supposée information pour remplir un espace de communication entre antagonismes personnels au service d'une raison d'État qui n'en est pas une puisque nous sommes censés vivre dans un pays de droit, un pays démocratique. Or, ici, on "flingue" aussi... Les républiques, supposées, bananières n'ont jamais eu l'exclusivité de ce genre de petits dérangements entre ennemis... ou, juste un peu, adversaires.
Vue l'armada de "producteurs", le spectacle va durer une éternité jusqu'à mi 2012. Le programme est écrit d'avance, préparé "formicalement*", de mains de maître au service du bon pouvoir, le pouvoir droit, rigoureux, austère… et juste, il va de soi.
La machine est rôdée, huilée aux ruses de détournement d’attention. Ce n'est pas aux jeunes singes qu'on apprend à faire les grimaces que les vieux primates chevronnés leur ont transmises...
La France n'est pas gouvernée par des économistes ni par des politiciens mais par des "sociologues" qui ont tout compris de la psychologie de masse. Ami, refuse de faire partie de la masse telle qu'ils la voient et la manipulent.
La retenue affichée par certains "hommes" politiques me fait penser à la retenue quand je fais une division, si tu vois ce que je veux dire.
Leurs annonces sont prêtes, la rumeur se chargera du reste.
Qui a couché avec quoi ?... Qui n'a pas dit qu'il avait dit qu'il ne fallait pas dire ? Qui a trompé quand ? Qui fait ménage à Troyes ? Qui est juif1 et qui sont les bons chrétiens ?
Qui est parti à Sète retrouver Blanche Neige en larguant les nains à la maison devant un DVD de Julie Chanel, star peu raffinée qui n'oubliait jamais de passer à la pompe ?
Qui n’a pas vu valser des culottes dans les bureaux de l’OCDE mais en parle quand même ?...
Qui orchestre les fuites de cette chasse d’eau de la chasse à l’homme ?...
Messieurs les journalistes, un peu d’indépendance analytique, s’il vous plaît, faites le métier pour lequel vous avez été formés…
Allez, je revends ma place. Donnez ce que vous pouvez.
A vote bon cœur, M'ssieurs dames !...



1titre d'une info publiée en février : "Peut-on élire un président juif en France ?". Eveille-toi, Google t'aidera... Slate.fr l’a retiré de ses pages, rue89 a mis un lien sur la page de Slate… qui n’existe plus. Tu m’avais, pourtant, juré qu’il n’y avait pas de censure en France !?...

 

*Cherche pas le mot. C’est un néologisme et un néologisme, c’est quand la langue fait ses besoins, comme dit not’ bon père Frédéric Dard.
jeudi, 21 juillet 2011
 
 
 

dimanche 24 juillet 2011

Draps et peaux... dans la peau



















Ici, je plante mes drapeaux

Ici, je plant mes drapeaux
Humains pour saluer le monde
Là-bas, j’ai largué quelques mots
Mes munitions vagabondes

Ici, je plante mes drapeaux
Pour dire quels étaient mes amours
Là-bas, j’ai craqué mes brûlots
Pamphlétaires et sans détours

Ici, je plante mes drapeaux
Colorise le ciel de ma vie
Là-bas, j’ai puisé dans les mots
La force d’être ce que je suis…

Ici, je plante mes drapeaux
Autant d’images animées
Là-bas, j’irai puiser mon lot
De modulations… décryptées…

jeudi, 31 mars 2011

dédié à tous mes amis…



lundi 18 juillet 2011

Playlist...

Fat Max Ferrauto Creed - Amee Chapman - Old Blue Dogs - 10 000 Maniacs - Brandy Robinson - J.J. Lightnin' Blues Duo - Corbin Hanner Band - Alejandro Escovedo – Kyler - Jeff Middleton - Alex Woodard - Jeffrey Foucault - Blues Traveler - Stone Sour - Allison Moorer - Adam Ezra Group - John Prine - Mando Saenz - 3 Doors Down - Loreena Mckennitt - Joseph Parsons - Richard Wright - Edwin Mccain - Ari Hest - Matchbox 20 - Ashley Cleveland - 21 Reasons - Hoyt Axton - Boo Hewerdine - Annie Minogue - Arlon Bennett - Beth Nielsen Chapman - Blake Shelton - Jennifer Knapp - Blakes Blues - Jesse DeNatale - Bradley Ashby - Bobby Rutledge - Alannah Myles - Walkin' Cane Band - Brandy Lynn Gray - Bryan Master – Brychan - Buffy St Marie - C. David Barfield - Ann Murray - Cara Aley - Catherine Feeny - Chadd Watson - Christy Moore -  Chantal Kreviazuk -  Cindy Bullens - Clator Butler -  Black Hawk - Mark Elliot - Cowboy Junkies - Grey Star Morning - Cassandra Wilson - Damien Jurado - Gary Gallagher - David Berkeley - Grant Lee Phillips – Elyza Gilkynson -  Deanna Varagona - Peter Murphy  - Carus Thompson – The Dead Rebels - Delta Goodrem – Dishwalla – Dust - Earl Patrick - Eli Braden – Embassy - Gareth Balch - Gary Jules - Graham Colton - Iain Gough – Indigo Girls Innisfree - Janis Ian – 311 - Jeff Bates - Angela Kaset - Jerry Snell - Collin Herring - Joe Purdy - Judy Collins - Kreg Viesselman - Lisa Arana - Andy White - Matt Nathanson - Colbie Caillat - Melissa Ferrick - Brenda Weiler - Mieka Pauley – Nyree - Patty Larkin - Steve Pierson - Cheryl Bliss - Paul Bellows – Thea Gilmore - Perla Batalla - Bishops Alley - Butch Hancock - Colin Bunn - Pierce Pettis - Robin Aigner - Shane Nicholson - Stephan Smith - Still Life - Blu Sanders - Charlotte Martin - Tanya Tucker - Terry Winchel - The Dana Fuchs Band - Rosanne Raneri - Trent Jeffcoat - The Wailin Jennys - Brian Straw - Tim Easton - Chad Kroeger - Tracey Piergross - Cathal Coughlan - Walter Clevenger and The Dairy Kings - and more and more…




mercredi, ‎26 ‎décembre ‎2007, publié par "Point of Know return" sur la plateforme de blogs Yahoo



mardi 12 juillet 2011

Sangue Oculto*...

Sangue Oculto...


Aux frontières du bien et des maux, aux limites du silence criant et du tonnerre aphone, sur les rives du sang renversé et des veines asséchés, au-delà des carapaces de fierté et des cris de guerre sanguins, juste aux limites de l'humain et du bestial... là où les vautours au regard acéré de cupidité gobent les yeux des morts-vivants, là-bas, se battent des hommes avec des armures de papier... des armées de laissés pour compte, charnier vivant pour alimenter toutes sortes de profits...
Guerre, lutte, empoignades, invective, provocation, mensonge, cupidité, manipulation,...
Terre, pays, frontières, richesses, géopolitique,...
Avions, blindés, fusils, haine,...
Blessures, sang, mutilations, morts, viols,...
Hommes, femmes, enfants, innocents...
Sangue oculto... au vu et au su de la conscience du monde.


mardi, 21 juin 2011

*extrait de "Morceaux Choisis"

mardi 5 juillet 2011

24 heures dans la peau d’un homme*...


...on va enfin tout savoir sur eux !... disait le titre.

Tout savoir sur moi ?!... Tu veux tout savoir sur moi ? Tu es sûre ?... Eh bien, je vais tout te dire sur moi, sous moi, à côté de moi... Tu vas tout savoir, tout connaître de mes rêves, mes désirs, mes failles, mes fissures, mes silences, mes amis, mes « ceux qui ne m’aiment pas », mes avatars et mes masques, mes réussites, mes précipices et mes envols,...
Je vais tout te dire dans les moindres détails, n’en oublierai aucun et même si ça ne te suffit pas, je t’en inventerai des guerres, des paix, des repos du guerrier, des fantasmes, des pèlerinages et des prières. Je te dirai même qu’un jour j’ai réussi à jouer « Deep River blues »... au clair de la lune.
Ainsi renseignée sur mon arc-en-ciel intérieur (ou mon bordel, c’est au choix), tu pourras voir que t’immiscer sous la peu d’un homme, l’infiltrer est un exercice périlleux d’où tu risques de ne pas sortir indemne... Je t’aurai prévenue.
Alors, ça t’intéresse toujours de tout savoir sur moi, tentée de te glisser dans ma peau, marcher au milieu de mon jeu de miroirs tantôt sans tain, tantôt hyper réfléchissants ?.... Je ne te le conseille pas.
Hé, et toi, tu sais déjà tout sur toi ?!... Ta peau ne te suffit pas ?... Tu veux aussi la mienne ?!...

*Titre de « une » d’un hebdomadaire censé renseigner les femmes sur tout ce qui touche à leur vie pratique ( !?)...
mercredi, 22 juin 2011
mardi, 28 octobre 2008


mardi 28 juin 2011

Génie, tu me fais bouillir...


… ou moi, les "génies", ça me fait bouillir…
Hier, je relisais un gugusse disserter du génie, du sien, il va de soi… et, plus explicitement, de celui de quelques personnages, plus ou moins, connus mais ayant à peu près tout raté de leurs vies à l’exception de ce qui les a rendus "célèbres" ; ce qui, tous les spécialistes de la culture officiellement établie s’accordent à le dire, est tout à leurs honneurs,… champagne, petits fours et vernissages coincés… Moi, je m’autorise quelques doutes là-dessus…
Alors, l’artiste à la petite semaine qui te prends pour un génie, toi l’usurpateur de noms, le pollueur d’univers, va "vendre" ta géniale lessive ailleurs. La mienne, pas géniale, je te l’accorde, véhicule ce qui ne t’effleure même pas, je pense. Je sais, c’est fat et ça peut, même te sembler gros.
S’il suffisait de s’acharner à massacrer "Purple Haze" (please, stay you your maze) sur une prétendue Telecaster hendrixienne pour transpirer une quelconque part de génie... toutes les salles de concert feraient open bar de cacophonies…
S’il suffisait de se réclamer, comme toi, d’un quelconque courant de mixeurs de couleurs pour être verni jusqu’à s’emmêler les pinceaux, s'il suffisait de se le répéter jusqu'à en faire exploser les ouïes qui te passent à portée, le monde serait jonché de chefs d'oeuvres... et tous les chiottes du monde se seraient, depuis belle lurette, transformés en musées à entrée libre et à fréquentation obligatoire.
S’il suffisait d’aligner des mots dans un désordre, plus ou moins, abstraitement désorganisé, pour s’auto déclarer génie, il y a belle lurette que j’aurais bouilli dans la marmite de la célébrité confite… Or, je suis bien là où je me trouve aujourd’hui. Je revendique la particularité partagée avec 7 autres milliards de terriens de n'avoir aucun talent, aucun génie... et de ne pas en souffrir au point de lobotomiser le système nerveux de mes semblables.
Je revendique de n’avoir pas la moindre parcelle de génie. Dieux, merci.
Enfin, je dis ça et toi, lecteur modéré, tu vas croire que je suis un frustré de l'égo ou coincé sectaire s'interdisant le pêché de porter orgueilleusement la moindre parcelle de vanité... Non, non et non, j'en ai, surtout, ras le pompon de certains énergumènes qui, se croyant "habités" par un bout de lampe d'Aladin, me bassinent la neurologie avec leur(s) supposé(s) talent(s) et polluent mon espace alors qu'ils devraient le laisser libre de leurs substantielles toxines... voire scatologiques substances.
A cet analyseur spectral à la suffisance arrogante et toxique et à lui seul, exclusivement, je dis ceci : moi, animal terrien de race humaine et à station aussi verticale que possible, je déclare que le seul talent que je m’accorde est celui de travailler sans relâche pour, jusqu’à la fin de ma vie, tout mettre en œuvre pour faire chier le moins possible mes contemporains et ceux d’après que j’aie fait mon temps… Et si je peux leur positiver l’existence, ce que je porte leur est en libre service. Ca ne me servira plus à rien quand je ne serai que cendres.
Tout le reste n'est qu'illusoire voire illusif pour illuminations d’ascèses exclusives...
Je me revendique du mouvement où le seul trésor de guerre de mon combat est la liberté d’autrui… Et la liberté de l’artiste en question ne peut pas s’offrir la licence d’empoisonner mon univers humaniste…
Je ne sais rien, ne possède rien et veux apprendre tous les jours pour le partager aussitôt.
Usurpateur d’espace, pollueur cacophonique, salisseur à haute dépression intempestive, dégage de mon univers. Tu n’arriveras jamais, même dans tes moments de grâce, à la cheville de ceux que tu salis et ne mérites que la solitude la plus sale et la plus sordide.
Je n’aime pas détester mais tu ne me laisses pas d’autre alternative.
PS : je termine que nous avons beau être sur le web, le web n’est pas un « endroit de non-droit… Ici, comme ailleurs, les insultes, termes injurieux et autres propos déplacés sans  rapport avec ou sans rapport avec les sujets traités est tout aussi illégal que dans la vraie vie.
jeudi, 23 juin 2011





Tombé dans les panneaux #2...


J’adore les panneaux indicateurs, j’abhorre les panneaux "interdigènes"… Il y a longtemps, déjà, j’ai commencé une collection de textes courts sur ce que m’inspirait la lecture de certains panneaux ou pancartes. En fonction de mon état d’esprit du moment, ça a donné ça…
Vécu ou imaginaire ?... Je réponds : mixtion des deux.
Attention aux trains : pour votre sécurité, éloignez-vous de la bordure du quai...
Ceci est d'autant plus vrai si le train en cache un autre.
Parce que si le premier train en cache un autre, c'est que soit celui qui se cache n'a pas la conscience tranquille, soit, tous les deux, ils te préparent un mauvais coup.
Maintenant, imagine que le deuxième train souffre tout simplement d'une timidité maladive.
Avoue que c'est embêtant quand tu sais que son job consiste à accueillir des "voyageurs" qu'il est sensé emmener vers une villégiature proche du nirvana...
Prudent, je me suis éloigné de la bordure du quai...
 (quelque part entre Paris et La Rochelle, le 25  mai 2011)

En raison des travaux sur les voies la circulation des trains est modifiée...
... et qu'il y ait des travaux sur les voies c'est salutaire.
Les "ouvriers" s'agitent sur les voies dans un va et vient fréténique. Jour et nuit, ils s'affairent chacun son tour sur sa voie de prédilection. Des groupes se sont formés, en équipe, ils se relaient pour s'occuper de toutes les voies. Par ici un coup de clé de 20, par là un coup de pelle, ici un râteau, là-bas une brouette,... un serre-joints…
De temps en temps, il arrive que, du fait des modifications de la circulation des trains, leurs mouvements soient, eux aussi, alternés pour ne pas provoquer un afflux d'excitation en gare terminus... Ce qui aurait pour effet l'insatisfaction des usagers. Toujours le mener à bon port, l'usagé. Jamais le laisser en rade, à mi-chemin de son voyage.
Un vrai chantier tout ça, organisé comme une PME*, autour du chef de gare qui, comme chacun sait, n'est pas cocu… puisqu'il l’ignore. :•)
Tout ce petit monde s'affaire à qui mieux pour la boutique propriétaire des voies... Et tout le monde est content puisque tout le monde y trouve son compte en nature pour les uns ou payé en liquide pour les autres...
*Petite Mais Efficace... (septembre 2007)

Ce jardin est votre propriété, respectez-le...
Tu as lu ?... C'est ce que j'ai cru. Alors, je l'ai respecté. Bon d'accord, j'y ai semé quelques graines. Il en est poussé quelques fleurs mais point de coquelicots.
Au lieu de ça, des chardons, du liseron envahissant et un bourdon assourdissant...
Que veux-tu ?... Ne s'arme pas jardinier de la main verte qui veut...
(octobre 2006, Paris)