J’aime m’asseoir à la terrasse d’un café et regarder passer les gens, les personnes, les déambulateurs suffisants, les m’as-tu-vu aveuglés d’arrogance, les imposteurs mal fardés, les lolitas olé olé, les femmes mûres qui rêvent de tomber… amoureuses, les femmes amoureuses qui rêvent de tomber le mur et j’en passe…
Oui, comme je ne suis qu’un homme, j’aime regarder les femmes. Oui et je porte un jugement, tout personnel, sur leur tenue vestimentaire, leur démarche, la valeur de leur physique, le galbe de leurs hanches, les échancrures de leurs corsages et j’en passe…
Mais, crois-moi si tu veux, si tu veux, crois-moi ou crois-moi pas, ce qui m’attire en tout premier lieu avant quoi que ce soit d’autre, ce qui m’allume, ce qui me met en émoi, ce qui me met en toi, ce qui me fout le feu comme si je n’étais qu’un bidon d’essence qui aurait eu la bonne idée de croiser une étincelle et qui me transforme en bombe potentielle (d’aucuns diront virtuelle), ce qui me fait sauter de mes gonds pour m’ouvrir en grand the pearly gates, ce qui déboutonne mon esprit, dégrafe les serrures de mon cœur et délace les ficelles de mon âme c’est ton regard, Madame, Mademoiselle…
Une femme pour moi commence dans le regard, une expression, une brillance, une lueur, un éclair, une étincelle, le feu, la profondeur… C’est là qu’elle commence à exister. Je ne consomme pas c’est la femme qui me consume par son regard. Même en amitié, je fonctionne aussi primairement…même en amitié.
Tu peux avoir une chute de reins à faire tomber par terre une tour Eiffel lesbienne, une ronde poitrine à faire pâlir les égéries d’un fabricant de calendriers pour routiers expérimentés, des jambes à me donner envie de faire des nœuds avec… tout, tout parfait dans les plus parfaites formes de leur état, si ton regard n’allume pas mon moteur à sensations trépidantes, mon âme restera coite dans la plus béate quiétude.
Et, moi aussi, j’ai besoin qu’on me fasse vibrer, qu’on me donne envie de m’en aller là où le rêve s’évanouit pour laisser place à d’autres rêves plus intenses, plus profonds, plus…
Ton regard, ton regard, soigne ton regard. Les hommes comme moi sont beaucoup plus nombreux que tu ne crois, Madame, Mademoiselle…
Et même si tu ne crois pas un mot de ce que je dis ici, ça m’a permis de te rendre hommage. Ce n’est déjà pas si mal.
mercredi 1er juin 2011
Note : toute fortuité entrevue est purement hasardeuse et, inversement, toute fortuité hasardeuse est purement entrevue…
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