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"Propos sensés ou illusions d’optique ?"

lundi 27 juin 2011

Liberté surveillée ou futilité conditionnelle ?...

Nul n'aime la liberté surveillée, nul n'aime les bracelets, mouchards radio localisateurs, et autres entraves...
Toi, planteur de mots sur ce champ d'espoir, prison pour prison, tu revendiques la futilité conditionnelle avec un assortiment de libertés inconditionnelles. C'est à prendre ou à laisser... Ta liberté n'est pas conditionnée et pas non plus consignée...
Et quand tu dis "à prendre ou à laisser", tu entends sans collier. Tu ne t’appelles pas Roger Canin.
Le concept de liberté surveillée est une antinomie de ta conception de la vie. Dès que tu te sens librement épié, sors ton carton marqué "futilité conditionnelle" et use, abuse-en jusqu’à écœurer ton "surveilleur", sorte de flic de la vie des autres.
Ta liberté n’a pas besoin d’être surveillée. Elle est inconditionnelle et inconditionnellement libre.
J’aime ce concept car il est réfléchi au plus profond de la folie dont il se revendique. Combien de gens ont-ils conscience d’être des hommes libres* ?

Toutefois, la futilité, toi qui en as à revendre, tu te la fabriques spontanément ou tu la chopes partout. Dès que tu en aperçois un bout qui pointe son nez, hop, tu la captures pour l'apprivoiser. Dès qu'un quidam en jette un brin, tu le ramasses et, avant qu'il ne flétrisse, tu lui redonnes  une deuxième vie.
Il t’est même arrivé d’être appelé à la rescousse pour remettre d’aplomb quelques futilités mal en point égocentrique… Leurs nombrils sont maintenant bien recentrés.
L'autre jour, tu passais devant une poubelle d'un quartier plutôt bourgeois et, interpellé par un mouvement suspect, tu t'es retourné et dans l'angle mort de ton regard scrutateur, tu as vu des bris de futilité qui essayaient, avec les moyens du bord, de se recoller pour
devenir une futilité à part entière.
Alors, t'approchant doucement pour ne pas les effrayer, tu les as soigneusement ramassés un par un et tu les as emportés chez toi où, au calme, tu as pu redonner vie à cette futilité, accidentée de la vie... Et depuis, cette futilité recomposée vit heureuse dans le plus fluide des bonheurs.

Oh, depuis que tu vis, tu en as réussi des sauvetages de futilités plus ou moins déclarées, des désespérées qui ne savaient plus comment se donner de l’importance, des arrogantes qui souffraient d’un complexe d’infériorité, des complexées qui étaient plutôt frivolement bien foutues, des tonnes, des tas, des wagons de futilités ancrées à leur désir d’exister aux abords ou à l’ombre de ta propre futilité à toi.
Il en va ainsi de la légèreté de cet être que tu cultives et dont tu n’as pas encore envie de te débarrasser…
Ceci est un des exemples de liberté inconditionnelle que je prends à jouer avec les mots, les assembler de manière à ne rien dire tout en donnant l'impression d'affirmer pour finalement te laisser en penser ce que tu veux...
Le but de mes "jeux de mots" à moi n’est pas de te gaver de ma sapience mais de te lancer des balles sémantiques pour qu’à ton tour tu joues avec.
A bon écouteur… bon joueur…
vendredi, 17 juin 2011



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