Ma sensibilité n'a jamais été ancrée à gauche... Par contre, mon point milieu fort à moi c'est de t'aider à trouver le point G qui est le centre de tous les "c'est grave docteur ?"...
Or, pour le moment, très loin du point G, je n'en suis qu'aux deux inconnues que sont A et B qui, en bon segment, s'étendent à l'infini et, parfois, à l'inconnu. Cherche pas, A et B ne sont pas célèbres. De plus, le segment, moi, j'y suis allé en ligne droite et, prenant la tangente, j'en suis revenu en titubant... Maintenant, je sais dans quel état on revient de G.
Et voilà pour l'épicentre de mon nombril...
Ma révolte, elle, n'a jamais existé, mon grain de folie, non plus. Je sais seulement que ça rassure d'être pris pour fou, on se sent moins seul... Seulement voilà, je préfère être seul qu'entouré de givrés. Parce que question folie, je m'auto suffis.
Mon humanisme enrobé de papier cadeau est destiné, exclusivement à t'embobiner de doucereux sentiments.
Je te flatte l'écrit, je te nettoie les pinceaux, te cire la photographie, t'encense le portrait... Je t'empapaoute exclusivement avec des pipeaux que je ne pense pas, te sors les violons dès que je suis dans une mauvaise impasse, et je te fais des passes dès qu'une patate chaude me tombe sur le chapeau,...
Je te dis que tu es belle quand il n'y a personne aux halles en tours et dès que tu tournes le dos, je te fais un petit là où, par une évidence millénaire, il est impossible de faire des petits. Je suis un obstiné.
J'adore Mireille Mathieu et Michèle Torr et son duo avec François Valéry alors que, pour avoir l'air chébran rock et tout le tintouin progressif, je m'épuise les conduits auditifs à ingurgiter la torture clashienne, Tom Waits, Janis Joplin, Mariza, UHF, Uriah Heep, Bob Seger,... Le tout mélangé, ça va de soi.
Je vais même te faire une confidence terrible : je suis amoureux de James Blunt dont tous les intellectuels s'accordent, raides, à dire que la seule force de son œuvre est d'être le plus puissant condensé de mièvrerie jamais éructé par une chanteuse... C'est dire si le cas de cette fille est grave...
Et puis, comble de la "faux-culerie"*, je serai, même, capable de te dire que tu es d'une humanité flirtant avec le surnaturel alors même que les mots me font défaut pour te dire la seule vérité qui compte : "Dégage"...
Je suis capable de te dire que nous vivons une époque for me for me formidable alors qu'en fait nous sombrons à qui mieux mieux dans une sorte de Dirty Old Town...
Ah, te voilà, Polo ! Ca fait une heure que je raconte des conneries pour amuser la galerie… Allez, viens, on va au Bistrot de l'Hôtel de Ville. Il y a Old Time John qui veut nous emmener jusqu'à Dublin...
…Heard a siren from the dock
Saw a train cut the night on fire
Smelled the breeze on the smokey wind
Vieille ville de merde, Dirty old town...
Saw a train cut the night on fire
Smelled the breeze on the smokey wind
Vieille ville de merde, Dirty old town...
IMPORTANT : ne crois pas un mot de ce que je dis ici. Seul mon pote Polo est vrai. Et encore, les jours où il existe vraiment. Old Time John est pure invention mais ressemble quand même à quelqu’un que tu connais. Quant à Dublin, s’ils n’ont pas trop bousculé la géographie, Dublin est toujours en Irlande. Pour tout le reste, je te laisse trier ce qui te semble vraisemblable…
Moi-même, il m’arrive de ne pas très bien savoir.
*extrait de "Morceaux Choisis"
mardi, 7 juin 2011
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